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Dépistage du VIH : quel rôle pour le pharmacien ?

Disponibles depuis 2015 en pharmacie, les autotests VIH répondent à un enjeu de santé publique puisqu’ils permettent de toucher des personnes qui ne s’étaient jamais fait dépister auparavant.

Disponibles depuis 2015 en pharmacie, les autotests VIH répondent à un enjeu de santé publique puisqu’ils permettent de toucher des personnes qui ne s’étaient jamais fait dépister auparavant.

Or, 20% des personnes séropositives l’ignorent et 60% des transmissions du VIH sont le fait de personnes ignorant leur séropositivité. La prévention et la prise en charge sont donc essentielles pour réduire la propagation du virus.

Si les autotests sont un premier pas pour améliorer la prévention, leur usage reste toutefois assez limité et ne permet pas au patient de bénéficier de l’accompagnement nécessaire pour interpréter les résultats. C’est pourquoi, les pharmaciens souhaitent que le dépistage du VIH puisse être réalisé dans les officines via les TROD (tests rapides d’orientation diagnostique) afin de soutenir, conseiller et orienter au mieux le patient.

Pour aller encore plus loin, l’UNPF demande qu’en cas de résultat positif ou de doute, le pharmacien puisse orienter le patient vers un test en biologie avec une prise en charge par l’Assurance Maladie. Cela permettrait non seulement d’améliorer la rapidité des diagnostics, mais aussi d’intégrer rapidement le patient dans un parcours de soins appropriés. Cette démarche s’intègre totalement dans la stratégie nationale de santé sexuelle (SNSS) voulue par la Ministre de la santé et positionne le pharmacien comme professionnel du dépistage.

Jeudi 25 juillet 2019
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