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Promouvoir un exercice libéral et responsable
Les leçons de la crise / 2

Les pharmacies sont-elles assez soutenues?

Si les aides étatiques, report des échéances fiscales, PGE, chômage partiel, ont permis d’éviter le pire, leurs effets commencent à s’estomper, alors que l’incertitude et l’absence de visibilité augmentent.

Le printemps a été rude pour l’économie officinale. Le pic de chiffre d’affaires observé juste avant le confinement a laissé place à une chute vertigineuse. En moyenne, les pharmacies ont perdu 20% de leur activité en avril, ce chiffre s’élève même à 35% pour Paris et la petite couronne. L’écart s’est creusé entre Paris et les grandes villes, victimes de l’exode des citadins et du télétravail, et le reste de la France.

Si les aides étatiques, report des échéances fiscales, PGE, chômage partiel, ont permis d’éviter le pire, leurs effets commencent à s’estomper, alors que l’incertitude et l’absence de visibilité augmentent.

Et la réalité nous rattrape : si l’activité économique officinale décline depuis mars en raison de la COVID19, elle est également attaquée sur différents fronts. Les économies sur le médicament se poursuivent comme en témoignent les mesures de baisses de prix du CEPS ou le rapport charges et produits de l’Assurance Maladie qui recommande 462 millions € d’économies supplémentaires sur le médicament en 2021…

Ce n’est pas le budget débloqué dans le cadre du Ségur de la santé qui va aider les pharmaciens, puisqu’ils en sont exclus ! Ils ne font probablement pas partie de la catégorie « soignants »…

Ce ne sont pas non plus les nouvelles missions qui pourront pallier les baisses de revenus puisque les patients ne se déplacent plus !

Le recul des soins amorcé pendant le confinement risque de s’accentuer et de peser lourdement sur la santé de nos patients. Une crise peut malheureusement en cacher une autre. Nous devons réagir vite ! C’est pourquoi, à l’instar des laboratoires d’analyses qui peuvent effectuer des PCR sans prescription, l’UNPF demande que les responsabilités des pharmaciens concernant la prise en charge des patients soient renforcées.
 

Vendredi 31 juillet 2020
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