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Promouvoir un exercice libéral et responsable

Toujours plus de vaccinations, mais toujours moins de moyens !

Le plafonnement des vaccinations à 1100 par mois semble en totale contradiction avec l’urgence sanitaire et la cadence imposée par le gouvernement incitant les pharmaciens à vacciner le dimanche

A l’heure où les contaminations repartent à la hausse et la validité du passe sanitaire est conditionnée à la réalisation de la 3ème dose, la demande en vaccinations explose dans les officines.

Une fois encore, les pharmaciens répondent présents, comme ils l’ont toujours fait depuis le début de la crise sanitaire, pour assurer la plupart des vaccinations de ville.

Alors, pourquoi le gouvernement leur impose-t-il autant de contraintes ?

Le plafonnement des vaccinations à 1100 par mois semble en totale contradiction avec l’urgence sanitaire et la cadence imposée par le gouvernement incitant les pharmaciens à vacciner le dimanche. Pour rappel, cette contrainte a été imposée au mois de juin dernier afin de réguler la mauvaise utilisation des cartes CPS dans les centres de vaccination. Mais depuis le mois de juin, aucune solution technique n’a été trouvée concernant l’utilisation des cartes CPS des adjoints puisque l’Assurance maladie n’a aucun moyen de savoir quel adjoint travaille dans quelle officine.

Au-delà de ce plafond, le pharmacien perd donc sa rémunération. Est-ce normal ? Comment expliquer que le gouvernement offre, non seulement des rémunérations bien plus élevées dans les centres de vaccination qu’en officine, mais qu’en plus il les limite ?

Maintenant que les étudiants en 2ème cycle peuvent désormais soutenir les équipes officinales débordées, l’UNPF demande la suppression du plafond et une valorisation adéquate de l’acte vaccinal en officine.

Les pharmaciens réalisent 70% des vaccinations en ville pour un coût 4 fois inférieur aux centres de vaccination… Il paraît insensé de ne pas s’appuyer sur eux pour répondre à cette 5ème vague.
 
 

Jeudi 2 décembre 2021
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