Une prise en charge directe en pharmacie pourra prochainement s’organiser pour des affections telles que la rhinite allergique saisonnière, les infections consécutives à des piqûres d’insectes, les sinusites aiguës ou encore les otites, sur la base de protocoles validés par la Haute Autorité de santé. Ces situations complètent la liste des six « petits maux » déjà concernés par l’expérimentation OSyS (Orientation dans le Système de Soins) : plaies simples, piqûres de tiques, brûlures au premier degré, conjonctivites, cystites et maux de gorge.
Le dispositif OSyS, porté avec intelligence et détermination par l’association PHSQ, sera en outre étendu à l’ensemble du territoire français. Déployé à ce jour dans 4 régions (Bretagne, Centre Val de Loire, Occitanie et Corse), OSyS permet aux pharmaciens d’aiguiller leurs patients vers une prise en charge adaptée et sécurisée des maux du quotidien, soit selon les cas : conseil d’un médicament adapté, orientation chez un médecin ou recommandation d’un service d’urgences.
L’UNPF approuve pleinement cette évolution, de nature à faciliter le parcours de santé des patients, et qui conforte le rôle central du pharmacien dans les soins de premier recours. Il importe toutefois de souligner l’importance d’une rémunération adéquate, afin de permettre une adoption large et pérenne de ces nouvelles missions.