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Promouvoir un exercice libéral et responsable

L'équipe, nouvel enjeu de l'officine ?

C’est encore une fois l’urgence de la situation qui fait prendre conscience qu’une officine, c’est avant tout l’équipe qui la compose.

Après deux semaines de réalisation de tests antigéniques en officine, force est de constater que le succès de cette mission repose aussi sur l’implication des préparateurs et des étudiants. Sans eux, il aurait été difficile pour les officines de pouvoir tester la population à grande échelle et permettre ainsi de mieux lutter contre la propagation du virus.

C’est encore une fois l’urgence de la situation qui fait prendre conscience qu’une officine, c’est avant tout l’équipe qui la compose. Alors, pourquoi limiter les nouvelles missions aux seuls pharmaciens ? Si les préparateurs et étudiants ont su démontrer leurs compétences pour la réalisation des prélèvements pour les tests antigéniques, pourquoi les empêcher de réaliser les TROD ou les vaccins ? D’autant que les étudiants sont formés au cours de leur cursus universitaire à la vaccination. L’état d’urgence qui justifie leur participation aux tests antigéniques ne s’applique-t-il pas aux autres pathologies ?

Le rôle du pharmacien évolue. Il n’est plus aujourd’hui seulement dispensateur, mais coordinateur, testeur, acteur de prévention… Si nous reconnaissons la pertinence et la variété de ces nouvelles missions, elles n’en restent pas moins complexes et chronophages. Le titulaire et son adjoint ne peuvent à eux seuls couvrir l’ensemble des rôles que l’on demande aujourd’hui à l’officine de remplir.

Nous l’avons vu d’ailleurs lors du premier confinement : si l’officine a pu être constamment présente pour les patients, pallier l’absence des médecins, assurer le suivi thérapeutique, livrer les médicaments, jouer un rôle médico-social… c’est bien par ce que l’ensemble de nos équipes a su se mobiliser malgré tous les obstacles.

L’UNPF demande que l’équipe officinale soit reconnue à sa juste valeur. L’aide accordée par l’Assurance Maladie à l’officine pour la gestion de la crise est de 600€ par pharmacie, quelle que soit sa taille, son CA, son équipe… Cette négociation aurait pu être le moyen de reconnaître enfin les hommes et les femmes qui composent nos équipes en leur accordant une aide à chacun. 600€ par membre de l’équipe, cela représente 90 millions€. Finalement pas tant que cela à côté des 285 millions de perte pour le réseau infligé par le PLFSS 2021, des 300 millions€ accordés aux médecins ou des 8 milliards€ prévus par Ségur de la santé pour revaloriser les métiers…
 

L’UNPF qui s’inscrit dans cette vision de l’officine, est désormais ouverte aux adjoints et aux étudiants, afin de représenter l’ensemble des acteurs de l’officine.

Mardi 17 novembre 2020
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