En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies destinés à réaliser des statistiques de visites. 

Promouvoir un exercice libéral et responsable

Le syndicalisme à l'épreuve de la crise

Le désintérêt pour le syndicalisme est certainement le résultat de la dispersion des syndicats et chacun doit en prendre la responsabilité, mais ce constat nous ramène à la question sous-jacente : à quoi sert un syndicat ?

Actuellement, près de 90% des titulaires d’officine adhèrent à un groupement alors que le nombre d’adhésions à un syndicat est en baisse depuis plusieurs années. Une majorité des pharmaciens titulaires n’appartient à aucun syndicat. Le politique intéresse visiblement moins que l’économique. Et pourtant, c’est bien au niveau politique que se jouent les orientations pour la profession ! Un exemple récent nous montre qu’un syndicat (qui au final ne représente qu’une minorité des 21 000 pharmacies) a pu signer un avenant conventionnel seul et engager l’ensemble de la profession dans une voie contestable … Même si la plupart des pharmaciens sont vent debout contre cette décision, ils sont liés par cette signature.

Le constat est sans appel : c’est une minorité qui décide pour l’ensemble !

Le désintérêt pour le syndicalisme est certainement le résultat de la dispersion des syndicats et chacun doit en prendre la responsabilité, mais ce constat nous ramène à la question sous-jacente : à quoi sert un syndicat ?  La réponse évidente est « la défense des intérêts de la profession », or, visiblement la profession n’est pas satisfaite.

Force est de constater que le socle d’intérêts communs qui unissait les syndicats n’existe plus. Il est pourtant fondamental de pouvoir faire converger les idées pour être plus fort vis-à-vis de l’assurance maladie et de nos autorités de tutelle. Les guerres partisanes au sein d’une même profession (défendant les mêmes intérêts) nous semblent obsolètes. Par ailleurs, c’est en unifiant notre dialogue que nous pourrons impliquer le plus grand nombre de confrères et contribuer à une profession plus unie.

Bien sûr, il est difficile de critiquer quand on n’a pas pris le temps de voter ou d’adhérer … mais il est toujours temps de se rendre compte que ne pas donner sa voix au syndicat avec lequel on est en phase, c’est laisser la possibilité aux autres parties (Ministère, assurance maladie…) de jouer sur la division et le manque de cohésion des représentants de notre profession.  
 
Exprimez-vous ! nous construisons une nouvelle façon de vous représenter !
 

Mercredi 2 septembre 2020

Sondage

Etes vous adhérent à un syndicat ?

Pensez-vous qu’une plus grande collaboration entre les syndicats permettrait de peser davantage sur les décisions qui concernent la profession ?

Qu’attendez-vous d’un syndicat ?

Inscription à la newsletter
Je m'abonne
Adhérez / renouvelez votre adhésion
de votre soutien dépendent nos actions