Le pharmacien conseil
La Convention Pharmaceutique publiée au Journal Officiel en mars 2018 dernier a octroyé davantage de missions aux pharmaciens. Ces derniers peuvent dorénavant sensibiliser leurs patients en matière de vaccination ou effectuer des bilans de médication.
Le pharmacien prescripteur de soins
Les attentes des patients envers leur santé évoluent, ils n’entrent plus dans une pharmacie pour aller chercher « des boîtes », mais souhaitent des conseils personnalisés, une approche préventive et prédictive. Le rôle du pharmacien doit inévitablement accompagner cette tendance et évoluer vers une prescription de soins.
Par le biais de bilans de santé et d'évaluations cliniques, il pourra suivre les patients pendant les périodes clés (pré ou post-opératoires, soins de support) et plus largement intervenir auprès des patients les plus vulnérables (nourrissons, sujets chroniques, âgés et/ou polymédicamentés) afin de prévenir le risque d'erreurs lié à la prise de médicaments.
C’est ce rôle que l’UNPF souhaite promouvoir pour l’avenir de la profession. Pour rappel, la loi HPST EN 2009 et le rapport IGAS de 2011 prévoyaient déjà cette évolution.
Le professionnel de santé de 1er recours
Le pharmacien est le professionnel de santé le plus accessible, sans rendez-vous. C’est pourquoi, l’UNPF souhaite qu’il puisse être le professionnel de santé de première intention, prenant en charge les pathologies bégnines, orientant vers le médecin généraliste ou les urgences en cas de nécessité.
En développant l’interprofessionnalité avec les
médecins, l’UNPF souhaite établir des
protocoles de dispensation pour des pathologies bégnines ce qui permettrait de décharger les médecins et les urgences en réduisant les coûts pour la collectivité.
L’UNPF collabore avec le
régime complémentaire pour la prise en charge des pathologies bénignes dans le cadre de
panier de soins proposés aux patients.